Enclos paroissial
Dans ce pays d'en haut "ar hroehou" en breton, le granit est omniprésent : croix, calvaires, chapelles, mais également maisons et ornements… Le granit est la pierre du pays. Vous la croiserez partout.
L’enclos paroissial de Lanrivain est typique du patrimoine religieux breton.
Dès l’entrée, l’attention est attirée par l’ossuaire, l’un des derniers de Bretagne à conserver les ossements des défunts, aux côtés de ceux de Trégornan, Bothoa et Gouarec, tous dans le Kreiz Breizh. Contrairement à la plupart des ossuaires vidés au XXe siècle, celui de Lanrivain reste intact, abritant des reliques visibles derrière ses arcades tréflées datant du XVe siècle. Classé monument historique, cet ossuaire fermé protège les ossements entassés, témoins d’une époque où les Bretons affrontaient la mort sans détour. Ces structures étaient érigées pour dégager les cimetières, souvent saturés, entourant églises et chapelles.
L’enclos paroissial conserve encore aujourd’hui son organisation traditionnelle autour de l’église : un cimetière, un calvaire, et un mur d’enceinte ponctué d’échaliers, caractéristiques des enclos bretons.
Le calvaire du XVIe siècle, bien qu’endommagé pendant la Révolution, a été restauré et demeure remarquable. Les personnages en granit de Kersanton impressionnent par leur taille et leur finesse. L’église elle-même est ornée de gargouilles sculptées, témoins silencieux d’un art sacré où le symbolisme médiéval côtoie l’expression de la foi.
L'église, le calvaire et l'ossuaire sont classés aux Monuments Historiques.
L’enclos paroissial de Lanrivain est typique du patrimoine religieux breton.
Dès l’entrée, l’attention est attirée par l’ossuaire, l’un des derniers de Bretagne à conserver les ossements des défunts, aux côtés de ceux de Trégornan, Bothoa et Gouarec, tous dans le Kreiz Breizh. Contrairement à la plupart des ossuaires vidés au XXe siècle, celui de Lanrivain reste intact, abritant des reliques visibles derrière ses arcades tréflées datant du XVe siècle. Classé monument historique, cet ossuaire fermé protège les ossements entassés, témoins d’une époque où les Bretons affrontaient la mort sans détour. Ces structures étaient érigées pour dégager les cimetières, souvent saturés, entourant églises et chapelles.
L’enclos paroissial conserve encore aujourd’hui son organisation traditionnelle autour de l’église : un cimetière, un calvaire, et un mur d’enceinte ponctué d’échaliers, caractéristiques des enclos bretons.
Le calvaire du XVIe siècle, bien qu’endommagé pendant la Révolution, a été restauré et demeure remarquable. Les personnages en granit de Kersanton impressionnent par leur taille et leur finesse. L’église elle-même est ornée de gargouilles sculptées, témoins silencieux d’un art sacré où le symbolisme médiéval côtoie l’expression de la foi.
L'église, le calvaire et l'ossuaire sont classés aux Monuments Historiques.